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Pilote Moitessier

Le système "Type Joshua Slocum et Moitessier"  qui leur permit de faire le tour du monde

 

expérimenté sur le First 18 Agapè à été remis en place provisoirement sur "Hasard"  pour essai.

Vidéo réalisée sur le "First 18 Agapè

Le sandow se met au vent, il amortit les départs au lof.

Le bout  empêche d'abattre intempestivement.

Lors d'un changement de bord, il suffit de libérer l'écoute du sifflet de palan, de décrocher sandow et bout, côté cockpit et de les inverser.

Ensuite, régler le bateau et équilibrer les voiles, puis une fois le cap fixé, bloquer le bout (écoute) sur le sifflet.

En cas d'urgence libérer l'écoute du sifflet !

Attention il fonctionne mal au portant, il ne corrige pas le courant !

Il permet en absence d'électricité ou afin de l'économiser, de  pouvoir se libérer pour effectuer des manoeuvres ou pour se reposer, pécher, etc...

Vidéo réalisée sur le "Jouet 26 Hasard

installation définitive Super !

Vu la grande stabilité de ce bateau... même au portant ! La démonstration à été si convaincante

que des pontés définitifs seront mis à poste prochainement, afin d'utiliser l'ensemble sur tous

les longs bords et ainsi économiser l'électricité du bord.

Christian Navis 

(présent dans nos liens depuis quelques années

à consacré une page complète au système...en plus complet.

Je me suis permis de reprendre ses schémas et de les mettre en couleur

http://christian.navis.free.fr/Pilote.html

 

Christian Navis  : Au près, la tendance naturelle de la plupart des bateaux est de lofer :

Un bout au vent pour retenir la barre, un sandow sous le vent pour lui permettre de saluer les risées.

   

Sauf dans les tout petits airs où ils abattent :On inverse à force 1.

Au portant mêmes principes, mais les forces exercées sur la barre doivent être

plus importantes du fait de la faiblesse du vent apparent.

Un retour de contre écoute au vent et un sandow sous  le vent font l'affaire.
Le bateau lofe, la pression sur le foc augmente, la contre écoute fait abattre.
Le bateau abat, la contre écoute ramollit, et le sandow fait lofer.
Autre utilité du sandow : Il compense les mouvements trop brusques mais

doit être bien adapté à la force du vent pour limiter les effets de lacets.

Cela marche aussi en remplaçant le génois par un spi sans tangon genre gennaker

mais au delà de force 3,  il faudra se passer de Grande voile.

Lorsque ça souffle bien, un tourmentin (ou une trinquette de brise) va jouer le même rôle

que la pale d'un régulateur d'allure pour contrer la tendance à l'auloffée.

Endraillé sur un bas étai (sinon à envergure libre, le guindant bien tendu)

avec retour des écoutes vers la barre via des poulies à plat pont.

Plus le vent sera fort, plus tendu sera le sandow.

Aux allures portantes par bonne brise, comme par vent arrière, on devra se passer de la G.V.

En avançant ainsi le centre de voilure, on perdra un noeud en vitesse,

mais on gagnera en confort et en sécurité (roulis et embardées atténués)

Au vent arrière, il faudra 2 écoutes qui compenseront alternativement les variations de pression

liées aux empannages de la pseudo trinquette, empêchant ceux de la voile propulsive.

Un sandow sera souvent nécessaire sur chaque bord pour limiter la rudesse des débattements.

Dans cette configuration, tenir un très grand largue (vent à 165° par rapport à l'axe du bateau)

est toutefois préférable si la route le permet.

Par brise très soutenue, on pourra même se passer de foc,

la voile de régulation de cap s'ajoutant alors au fardage pour assurer la propulsion.

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