Né en 1933 aux
U.S.A., le Moth est une série à restriction. Considéré comme un
dériveur léger
pouvant être
construit " soi-même " (seules, la longueur et la surface de voile
étaient imposées),
il remporte très
vite un franc succès. Les modèles sont aussi nombreux que variés,
les uns présentant
des qualités certaines, tandis que d'autres ont peine à naviguer.
Sans cesse le Moth
innove et se perfectionne. Ainsi, on passera des Fragnière et
Marcounet
à des modèles
expérimentaux tels que : le Mosan et l'Embrun.
C'est l'Aquilon,
aujourd'hui Moth-Europe qui, s'imposant en régate affirmera sa
supériorité.
Il devient le seul
modèle retenu, suite à la "sélection naturelle" que représentent
les courses,
fruits d'une grande
soif de recherches et de perfection.
C'est avec les plans
d'Aloïs Roland que commence vraiment la monotypie,
qui a fêté ses
trente ans en 1993 au National de Lion-Hermanville.
Le Moth répondait
alors à plusieurs exigences : tout d'abord celle des performances
(reléguant les
considérations théoriques au second plan),
ensuite celle de la
solidité, les prototypes étant construit par collage
afin d'en déceler
les éventuels défauts. Le Moth
d'aujourd'hui découle de ces évolutions,
certes il n'est plus
exclusivement en bois,
mais ces innovations
technologiques ont prouvé leur utilité par les performances
qu'elles ont engendrées.