Mai 1998
L'histoire, en photos, légèrement romancée
de "La Cacahuète" de Jean-Paul
Achetée et retapée aux Chantiers
"Palumbo" à Agde et amenée par "Mer, étang et canal du Rhône à Sète"
dans son nouveau port d'attache : le Grau du roi.
Veuillez excuser la qualité des photos, elles ont été prises il y a fort longtemps avec un jetable |
Au sortir de la cale sèche et dès les premiers essais,
le capitaine « Maître Jee-Pee » reconnu
les qualités marines du vaisseau :
« Avec l’autorisation de Poséidon,
nous ferons le tour de la grande Mer par les deux Graus !»
lança t’il à la cantonade. |
Malgré des promesses merveilleuses d’or et de joyaux,
il ne trouva pour tout équipage
dans les estaminets du vieux port qu’un marin fatigué,
traînassant de comptoir en comptoir.
Il lui proposa des travaux à bord
contre sa pitance et un hamac. |
Profitant de l’aube naissante et du sommeil de son équipier,
l’intrépide commandant largua les amarres,
pour le grand départ.
Ce pacha, fier comme Artaban, se guidait aux astres du ciel !
La Cacahuète franchissait déjà la passe et attaquait
la haute mer, l’île de Brescou, repère de pirates, se profilait
à l’horizon, donnant le premier amer de navigation. |
Plusieurs jours et un coup de tabac dû
au vent de Noroît passèrent,
la fatigue et l’ennui commencèrent
à faire douter l’équipage :
le capitaine s’était–il trompé dans
ses calculs astronomiques ?
Avait-il suivi la bonne étoile ? |
Lui même se mit à douter de ses instruments
et des cartes achetées à
un vieux corsaire en escale.
Il se mit à boire plus que de raison ! |
Le bateau fut livré aux tumultes des flots, jusqu’à ce que,
le matelot,prenant son courage à deux mains,
s’empare de la barre de ce monstre de bois et d’acier ! |
Par bonheur
en vue des grandes pyramides,
le fier commandant repris ses esprits
et pris la barre en entonnant : "Les copains à bord..." |
Et la "Cacahuète" passe maintenant
des jours heureux dressant son "Capian" vers le ciel |