Pris en photo lors de la Latina Cup 2002

(pas de possibilité d'agrandissement)

     Propriétaire actuel : Michel Rohée.

Constructeur: Daniel de Monfreid 1961 - "OBOCK” est une ville de la mer rouge 

Gréement en Goélette Latine 

Bateau très rapide !

Le bateau a été construit  1961 par Daniel de Monfreid qui a plus tard
transformé le gréement par un de son invention,

 le "Dinael" (anagramme de Daniel)

sur Équerre et Pivot à  haubanage libre.
Coque 13m . 15m hors tout - Largeur 4,50m au plus large 

16 tonnes - Surface de voile : 100m2

Surgissant de la brume...

...Impressionnant de vitesse !

...le temps de recharger l'appareil et...

MIDI LIBRE 25 Aôut 2007

L'union des gens de mer sauve l'Obock des flots
 

L'Obock est sauvé des flots ! Jeudi, le voilier conçu par Daniel de Monfreid, fils d'Henry de Monfreid et sur lequel l'écrivain-aventurier navigua, a été renfloué.

Le naufrage de l'Obock, en juillet dernier, avait provoqué un certain émoi chez tous les amoureux des bateaux.

C'est au retour d'un rassemblement de vieux gréements à Palavas, le 30 juillet, qu'une voie d'eau se déclare à bord de l'embarcation.

Vers 16 h 30, l'Obock sombre par 35 m de profondeur, à environ six kilomètres au large de Gruissan, son port d'attache. Les trois hommes d'équipage sont récupérés par la vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), "Notre-Dame-des-Aouzils".

Le peu de moyen dont dispose Michel Rohée, l'actuel propriétaire, vouait l'Obock à l'obscurité des profondeurs. Mais c'était sans compter sur un formidable élan de solidarité des gens de mer.

Très rapidement, ils se mobilisent. L'intervention du préfet maritime de la Méditerranée autorise la mise à disposition de matériel par l'administration maritime de Port-Vendres.

A Port-la-Nouvelle, l'entreprise Jifmar propose les services de sa barge, la "Tessa W", qui possède une grue de 60 tonnes et deux treuils très puissants. Deux autres sociétés, D'gees Nautic (Port-la-Nouvelle) et Star France, fournissent l'équipement lourd qui fait défaut à l'équipe départementale des plongeurs de l'Aude.

Les moyens techniques et humains réunis, l'opération de sauvetage de l'Obock peut débuter. Les sapeurs-pompiers effectuent alors des plongées de reconnaissance pour évaluer l'état et la situation de l'épave.

Le renflouement s'effectue, lui, en plusieurs étapes : un premier relevage opéré sur deux jours permet d'amener l'Obock à une profondeur de 14 m.

La deuxième phase débute jeudi. Très lentement, le voilier est remonté des profondeurs. A 17 h, L'Obock bien serré contre la barge de la Jifmar entre dans le port de Gruissan, sous les yeux des curieux et la protection des hommes de la brigade de surveillance du littoral de Port-la-Nouvelle.

Sur le pont de la "Tessa W", le directeur du Service départemental d'incendie et de secours de l'Aude (SDIS), le colonel Henri Benedittini, déclare : « Maintenant, nous sommes contents, il est "à terre" ».
Les "sauveteurs" - tous bénévoles - affichent des sourires de satisfaction mais sur les visages, la fatigue se lit.

Pour Henri Benedittini, « des opérations de ce genre sont très bénéfiques et soudent les équipes ».

L'Obock n'est pas ressorti des profondeurs sans mal : la coque laisse s'écouler l'eau qui avait envahi la cale, le pont présente de nombreux dégâts. Michel Rohée et son épouse ont les larmes aux yeux malgré le plaisir de revoir leur bateau... La remise en état de l'Obock va nécessiter des moyens financiers importants.

Mais un jour certainement, l'Obock sillonnera à nouveau la Méditerranée.

L'Obock remonté à la surface par la barge Tessa

Crédits : JIFMAR
29/08/2007
 

Le 23 août, la société "Jifmar" est parvenue à renflouer l'Obock, qui gisait par 35 mètres de fond au large de Gruissan, dans l'Aude. Grâce à sa grue de 60 tonnes, le multicat Tessa a relevé le voilier qui a été conduit à terre pour réparation. Conçu par son fils Daniel, l'Obock avait accueilli l'écrivain Henry de Monfreid en 1962, pour un tour de France familial entre Le Havre et Bordeaux. Le voilier avait sombré le 30 juillet, alors qu'il venait de participer à un rassemblement de vieux gréements à Palavas-les-Flots.

il navigue à nouveau !

voir la mise à l'eau en vidéo sur Youtube

Cette page à été rectifiée, suite à l'échange ci-dessous

Mail de Monsieur Guillaume de MONFREID

29Avril 2010

Monsieur,

...C'est Daniel – constructeur - et sa famille (dont moi) qui avons été propriétaire d’Obock. Henry, lui, y a fait une navigation (Le Havre-Bordeaux, août 1961) et quelques ronds dans l'eau autour de « La Franqui » pour faire plaisir aux journalistes, je le sais d'autant mieux que j'y étais à chaque fois.

Mon père, Daniel est mort dans un accident en 1976.

A l'époque du naufrage de l'Obock, j'avais félicité l'équipe qui s'était collée courageusement à ce difficile sauvetage.

Un important travail historique est en cours sur les recherches de Daniel de Monfreid en matière de construction marine (il n'y a pas que l'Obock, il faut voir aussi ses inventions…), cela fera l'objet dans les mois qui viennent d'au moins un très long article dans un important journal nautique.

Aujourd'hui ces précisions ne sont pas a but polémique comme on a voulu le faire croire, mais un rétablissement d’un minimum de vérité : au titre du droit moral que j'exerce, et qui est inaliénable et imprescriptible.

Bien sincèrement à vous, Guillaume de MONFREID,

Monsieur,  merci pour cet énorme rectificatif !

Je vais dans la journée rectifier cet article, car je ne voudrais pas en voulant servir la communauté des navigateurs, nuire à la mémoire de votre famille.

Je me tiens à votre disposition afin de rectifier ce qui vous semblera erroné.

Je prendrai les précautions nécessaires afin de ne pas entrer ou faire grossir la polémiques... A très bientôt, cordialement, Rémi

Merci de votre réponse si rapide.

La vraie histoire de l'Obock est suffisamment belle (y compris le sauvetage en 1984 de l'Obock par M Rohée), pour n'avoir pas besoin de rajouts.

D'ailleurs vous remarquerez (photos sur votre site notamment) que les rajouts qu'a fait récemment son propriétaire actuel et qui a tenté de « l'arabiser » sont des contre sens historiques et architecturaux certains.

Pour notre part, avec mes parents nous avons essuyés plus d'une tempête, sans dommage aucun !
Bien sincèrement à vous, Guillaume de MONFREID.

03/05/2010 : en complément d'information, Tant qu'à faire: le gréement DINAEL (système breveté) n'est pas "sur pivot", mais sur rotule. Le prototype était un cardan, qui s'est avéré peu fiable et compliqué à entretenir, il a été remplacé par une rotule. Pour info, l'Obock que nous voyons aujourd'hui porte son 4e gréement, (tous dus à mon père) : 1 cotre, 2 ketch, 3 dinael (seconde génération, rotule et à antenne en pales d'hélicoptère), 4 dinael (actuel). Sincèrement

Guillaume de MONFREID.


 

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